Début 2022, POP était missionné par la communauté d’agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines suite à l’appel à projets 100 % Inclusion dans le cadre du Plan d’investissement dans les compétences (PIC). Dans ce cadre, les équipes ont mis en place le SprintCamp, format de découverte de métiers du numérique par des groupes pouvant aller jusqu’à plus de 100 personnes. Ce format avait été expérimenté une première fois par POP School dans le contexte post-confinement en 2020.
Retour avec Morgane Huet, Cheffe de projet Inclusion numérique chez POP, sur ce dispositif.
Morgane, qu’est-ce que le SprintCamp ?
C’est un coup de rush sur trois semaines pour donner le goût du numérique et d’apprendre à un max de personnes très diverses. On a un panel de publics qui va du retraité de 70 ans au jeune de 16 ans qui veut changer de formation. C’est impressionnant de voir le changement pour les participant.e.s en 9 jours, quand les outils numériques et collaboratifs sont apprivoisés et utilisés de façon quasi fluide. Le public est hyper motivé et satisfait donc on est ravis.
Quel lien entre ce SprintCamp et nos sujets habituels chez POP, notamment ceux de médiation numérique ?
On n’est pas dans une médiation numérique classique, c’est vraiment une médiation par le faire grâce au numérique : se découvrir, découvrir un max d’opportunités qu’on n’aurait pas imaginé, révéler des compétences. Ou bien, c’est important de le souligner aussi, découvrir qu’on n’est pas fait pour le numérique, c’est le cas pour quelques personnes.
Ce que je retiens aussi, c’est l’effet wahoo qu’on aime bien chez POP : au bout de 3 jours tu as réussi à faire quelque chose grâce au numérique !
C’est ton 2ème SprintCamp, quelles sont les évolutions que tu perçois ?
Je retiens trois éléments : déjà, le fait que l’aventure devient vraiment collective ! Par rapport à la première édition, on a réussi à embarquer davantage de partenaires locaux.
Ensuite, le volet humain. On s’est appuyé sur des formateurs de POP School et d’O’clock et iels se sont très bien adaptés aux publics. On a aussi pu compté sur les apprenant.e.s POP School « animateur numérique » pour aider sur la médiation aux outils. Les participan·te·s ont souligné l’importance de la relation formateur / apprenant, et il y a eu beaucoup d’entraide entre les “campeurs” comme on les appelle !
Enfin la satisfaction générale des participan·te·s, avec un groupe très motivé !